Afrique libre
La première Conférence Internationale concernant le conflit Tchado-Soudanais s'est tenue hier, le 8 novembre 2010, dans les locaux de la manufacture des Tabacs à Lyon.
L'ordre du jour affichait la volonté de clarifier le cas des rebelles et la question humanitaire. Sur ces deux points les discussions furent plutôt houleuses.
Une conférence sous tensions...
En effet, suite à l'exclusion des rebelles présents dans la conférence, la République fédérale de Chine a alors procédé au vote concernant la présence de ces groupes (ANR, URDD, UFR). Unanimement les Etats ont considérés la bonne foi de ces hommes prêts à réparer leurs erreurs passées. Bonne foi qui n'a cependant été reconnue qu'à suite d'une intervention musclée d'Al Quaeda, menaçant directement les grandes puissances présentes.
Histoire de sauver le prestige des grandes puissances, Israël est intervenue, cherchant manifestement à retourner la situation en sa faveur, et en accusant son bouc émissaire de toujours : la Palestine. Une information qui heureusement n'a pas réussi à duper la communauté internationale, perplexe face aux intérêts en jeu de la cause palestinienne.
Quoi qu'il en soit cette période d'escalade fut canalisée avec succès par les différents acteurs en jeu.
Mais concernant la question humanitaire, alors que des vies sont en dangers et que les menaces se font de plus en plus sérieuses les participants ont du mal à s'accorder. Un caucus non modéré de 20 minutes sera demandé par la Russie, afin de s'entendre sur l'envoi d'hommes dans la région conflictuelle.
Finalement et à la grande joie des Africains la résolution se fera entre africains. Les troupes envoyés seront celles de l'Union Africaine et non pas de l'ONU après un vote à la majorité. Une résolution régionale du conflit est alors privilégiée avec l'aide de la Chine.
Malgré ces avancés en faveur de la paix, le cas de l'Union Européenne semble préoccupant.
En effet la voix européenne fut difficile a entendre. Une question est sur toutes les lèvres, pourquoi la République fédérale de Chine n'a t-elle pas donné plus la parole à cette entité? Divergences diplomatiques avec refus prémédité, ou simple oubli du fait de la pression ambiante, ou encore une volonté manifeste de démontrer la primauté des états ?
Les tensions sont palpables et expriment un léger malaise au sein même des états, l'Union Européenne a d'ailleurs remis sa place en cause. Qu'adviendra t-il concernant ces relations tendues? Rien de bon, espérons donc un retour rapide à l'apaisement : n'oublions pas que des vies sont en dangers et que le temps nous est compté.
...marquée par le jeu des alliances
Il est aussi frappant que des systèmes d'alliances se sont créés : un soutient de la France et des États-Unis concernant le Tchad, la Russie s'allie aux décisions prises par la Chine et notre gouvernement soudanais tendrait à se ranger du côté sino-russe. Le cas de la Centre-Afrique est marqué par une certaine incertitude, et préfère la voix d'une partielle neutralité comme le démontre son abstention à plusieurs votes.
Indéniablement les alliances se créent...mais vont-elles durer? Ces comportements sont ils réellement stables?
Pour le savoir, il faudra attendre les prochaines conférences. En tout cas une chose est sûre, et comme l'a soulevé la Chine dans son discours d'ouverture, il paraît nécessaire d "écrire une nouvelle page pour l'Afrique", et de conclure sur une solution cette fois, durable en laissant l'Afrique .. aux africains.
الأنباء
Al anba
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