5 nov. 2010

Communiqué de Presse Officiel UFR/UFDD - 4 novembre 2010

UNION DES FORCES DE LA RÉSISTANCE
UNION DES FORCES POUR LA DÉMOCRATIE ET LE DÉVELOPPEMENT
Le 4 novembre 2010
UNION DES FORCES DE LA RÉSISTANCE
UNION DES FORCES POUR LA DÉMOCRATIE ET LE DÉVELOPPEMENT


            L'UFR/UFDD récuse les accusations simplistes formulées à son encontre par le gouvernement tchadien, dont l'illégitimité apparaît flagrante au regard de la singulière longévité du règne d'Idriss Déby. Nous rappelons que l'UFR/UFDD a été créée en réaction au bafouement des règles élémentaires de la démocratie par le régime actuel. C'est avec regret, mais avec détermination, que nous avons du nous tourner vers la résistance armée, dernier rempart contre la répression féroce de toute forme d'opposition.  L'UFR/UFDD s'étonne de se voir reproché sa lutte pour l'alternance démocratique.

             Le gouvernement étale son manque de crédibilité en s'abaissant à la calomnie la plus infamante : en aucun cas l'UFR/UFDD ne profiterait du déroulement d'une opération à portée strictement militaire pour commettre des exactions contre les population pour lesquelles elle combat. Le massacre perpétré par des miliciens Jenjawids le 31 octobre 2010 sur Abéché lui a été imputée de manière honteuse. En outre, nous tenons à souligner l'incohérence de ces accusations. Au moment des faits, les forces armées de l'UFR/UFDD étaient engagées dans un combat contre les forces gouvernementales à N'Djamena, située à près de 660 kilomètres de la ville d'Abéché. Qu'Idriss Déby ne s'inquiète pas, les troupes de la rébellion ne disposent pas du don d'ubiquité.
            Il est dommageable que l'État tchadien cherche par ses mensonges à faire basculer la problématique de la sécurité immédiate des populations vers des considérations purement politiques. L'UFR/UFDD tient à rappeler que la mission d'un État tient en premier lieu à assurer le bien-être du peuple et non pas à satisfaire la quête avide de pouvoir de ses dirigeants.
            De fait l'UFR/UFDD, constatant l'incapacité du régime à assurer ses fonctions,  a répondu à l'impératif moral d'assumer la protection de ses compatriotes, rôle qu'il se voit reproché à cause d'opinions politiques divergentes de la bible étatique.

            Le mouvement espère néanmoins que la crise actuelle va obliger le gouvernement à une inflexion vers la démocratie. Dans ce but nous tenons à rappeler à tous les acteurs que la rébellion reste ouverte à un dialogue sincère et constructif et a confiance dans un règlement diplomatique du conflit.


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