9 nov. 2010

Communiqué UFR/UFDD - 8 Novembre 2010



UNION DES FORCES DE LA RÉSISTANCE
UNION DES FORCES POUR LA DÉMOCRATIE ET LE DÉVELOPPEMENT





 
       L’UFR/UFDD désire remercier la République Populaire de Chine qui a su réunir de nombreux acteurs d’horizons différents, pari risqué mais courageux, en vue d’une résolution de la crise actuelle.
       Toutefois, l’UFR/UFDD s’insurge contre les déclarations du représentant de la République Centrafricaine à la Conférence internationale de Lyon ce lundi 8 novembre. En effet, lors de sa première prise de parole, alors que l’ensemble des acteurs invités soulignaient la nécessité de régler diplomatiquement les différends opposant le Tchad aux rebelles Tchadiens et celle que les débats devaient se dérouler dans un climat sain et constructif, le représentant de la République Centrafricaine a très clairement affirmé que l’ANR et l’UFR/UFDD constituaient des groupes terroristes. L’UFR/UFDD, rejoint en cela par l’ANR, exhorte le Centrafrique a bien prendre conscience de la portée de ses propos. Il s’agit en effet d’une accusation dont la gravité semble dépasser les capacités de compréhension du gouvernement du Centrafrique. Cette insulte adressée à l’ensemble de la rébellion tchadienne n’est certes pas à porter au crédit d’un Etat se déclarant en faveur d’un apaisement des tensions et d’une résolution pacifique du conflit. Nos deux mouvements n’ont toujours eu pour objectif que de combattre pour l’avenir du peuple tchadien, et n’ont pour espoir que d’apporter une alternance démocratique dont le Tchad est privé depuis de trop longtemps.
       Ces déclarations nous apparaissent de plus extrêmement malvenues de la part d’un Etat en faillite qui a très clairement admis devant l’ensemble des acteurs présents son incapacité à assurer ses missions les plus basiques, tel le contrôle effectif de son propre territoire. La République Centrafricaine, au lieu de proférer des inepties, aurait meilleur compte de venir en aide à ses ressortissants ainsi qu’aux réfugiés présents sur son territoire, mission qu’elle ne semble pas non plus être en mesure de remplir selon son propre aveu. Les accusations irresponsables portées par le Centrafrique surviennent en outre alors que la rébellion tchadienne a pris la décision unilatérale d’un cessez-le-feu en gage de bonne volonté en vue du bon déroulement des futures négociations. Les actions de l’ANR et de l’UFR/UFDD sont donc étrangères, dans l’esprit et dans la pratique, au terrorisme, ce que ne semble malheureusement pas avoir compris le Centrafrique.
       Ces déclarations ont été faites, nous l’espérons, sous le coup de l’émotion et dans l’urgence de la conférence, alors que tous les autres acteurs semblent avoir bien saisi la démonstration de bonne foi de l’UFR/UFDD. Ainsi, Notre mouvement est certain que les prochains pourparlers se dérouleront sous les meilleurs augures et attend avec impatience la suite des évènements.

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