Le 8 novembre 2010
En tant qu’opposants, nous pouvons être victimes de méprise quant à nos intentions, tel qu’il a put être remarqué de par l’amalgame du Centrafrique ; il nous apparaît donc primordial de rappeler en toute sincerité nos principes : le Tchad, Etat prétendument democratique, semble refuser toute ouverture; si notre objectif est de contribuer à un meilleur exercice de la democratie, ce n’est qu’en faveur de notre peuple, qui est le veritable beneficiaire, à terme, de notre combat. Nous sommes pour cela, s’il est nécessaire de le rappeler, ouverts à toute proposition ou geste de bonne volonté. En cela, nous nous devons d’être très clairs : nous n’avons jamais commis d’exactions sur les populations civiles, et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir pour que la population ait accès à tout secours nécessaire, alimentaire comme sanitaire.
Nous nous engageons donc officiellement à ne jamais user de force sur les représentants de toute organisation humanitaire. Nous insistons sur le fait que cet engagement est valable en toute circonstance, y compris en cas de rupture du cessez le feu unilateral déclaré par l’ANR et l’UFR/UFDD la semaine dernière. Nous sollicitons ainsi la pleine confiance des organisations humanitaires qui peuvent desormais être certaines de trouver en nous des alliés qui poursuivent le même but : le droit à la vie et à la liberté du peuple tchadien. Nous tenons enfin à remercier cordialement le Comité International de la Croix-Rouge, qui a le premier, par la confiance qu’il nous a témoigné, permis d’avancer vers une plus grande coopération. Cette confiance mutuelle n’aura de cesse, nous l’espérons, de se perpétrer à long terme et avec toutes les organisations humanitaires qui auront à cœur l’intérêt et le bien être des populations vulnérables.
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